En novembre, l’équipe mobile de nutrition (EMN) de La Mut’ s’est mobilisée pour sensibiliser le plus grand nombre à propos des enjeux, actions préventives et traitements de la dénutrition à l’hôpital.
Sur notre stand, vous avez pu goûter différentes préparations enrichies avec des compléments nutritionnels. Vous avez également pu vous renseigner sur la dénutrition en participant aux jeux ludiques proposés pour savoir reconnaitre et composer une assiette équilibrée.
| Le saviez-vous ? La dénutrition, un état pathologique caractérisé par un déficit en énergie, en protéines et/ou en nutriments essentiels, est un phénomène fréquent en milieu hospitalier. Malgré son impact considérable sur la santé des patients, elle reste souvent sous-diagnostiquée. Le dépistage systématique de la dénutrition représente donc un enjeu majeur pour améliorer la prise en charge des patients et optimiser les résultats cliniques. Les patients hospitalisés, notamment les personnes âgées, les individus atteints de maladies chroniques, notamment oncologiques, ou encore ceux bénéficiant de traitements lourds, sont particulièrement vulnérables à la dénutrition. Chez ces populations, les besoins nutritionnels peuvent être augmentés, alors que l’appétit et les apports alimentaires sont souvent réduits. Mettre en place un dépistage systématique permet d’identifier rapidement les patients à risque ou déjà dénutris. Des outils simples, comme l’évaluation des pertes de poids récentes ou des scores nutritionnels validés, peuvent être utilisés pour ce diagnostic précoce. Une fois la dénutrition détectée, une prise en charge personnalisée, incluant des conseils diététiques, une alimentation enrichie ou une nutrition artificielle si nécessaire, est mise en place. Enfin, au-delà des bénéfices pour les patients, le dépistage systématique de la dénutrition contribue également à réduire les coûts de santé. En prévenant les complications et en accélérant la récupération, il permet de diminuer la durée des hospitalisations, la nécessité de soins supplémentaires et les ré-hospitalisations précoces. |
